Bienvenue au Château de Flaugergues !
Découvrez 4 hectares de nature préservée en pleine de ville de Montpellier, propriété de la même famille depuis 1696 !
Le Château de Flaugergues, classé au titre des Monuments Historiques, est l’une des plus anciennes « Folies Montpelliéraines ». Ce terme désigne les résidences secondaires construites à la campagne par les conseillers à la Cour des comptes, des aides et des finances de Montpellier. C’est en 1696 qu’Etienne de Flaugergues acquiert le domaine. Il s’attèlera pendant 45 ans à façonner le bâtiment et les jardins, travail qui sera repris par ses descendants au fil des siècles.
Aujourd’hui, les jardins, labellisé « Jardin Remarquable » depuis 2004, sont divisés en plusieurs espaces, que le visiteur est amené à découvrir au cours de ses flâneries.
A – Les vignes
Il y a 2 000 ans, les romains cultivaient déjà la vigne et l’olivier sur ces terres. Aujourd’hui, le vignoble de Flaugergues est composé de 28 hectares répartis sur Montpellier et Mauguio. Evoluant sur un terroir exceptionnel appelé « la Méjanelle », il fait partie de l’AOP Languedoc-Grés de Montpellier. Les particularités de ce terroir sont les galets roulés, pierres dorées se gorgeant de soleil, ainsi que la forte influence d’un climat méditerranéen.
B – Le jardin à la française
Si Etienne de Flaugergues fait aménager un jardin à la française au XVIIIe siècle, ses descendants vont faire évoluer l’espace au gré des modes en vigeur. Tantôt encombré, tantôt dégagé, le jardin actuel est le résultat d’un travail commun entre le paysagiste Emmanuel de Sauveboeuf et la famille Colbert, entre la fin des années 1970 et 1980.
Reprenant les codes classiques du jardin à la française avec le buis taillé, la symétrie et les fontaines, il est aujourd’hui agrémenté de cyprès florentins. S’y trouvent aussi des vases d’Anduze signés en 1804 pour Flaugergues, des vases de Saint-Jean-de-Fos et de Montpellier dans lesquels sont plantés de nombreuses variétés d’agrumes. En hiver, ces agrumes sont visibles à l’Orangerie.
C – L’allée d’oliviers et la terrasse
D’une longueur de 400 mètres, l’allée des oliviers fut aménagée en 1729. Autrefois beauté des jardin par son ampleur et la qualité exceptionnelle de ses oliviers. elle fut anéantie par le gel de 1956. Elle sera replantée par Henri et Brigitte de Colbert en 2000, à partir de boutures provenant de souches des anciens oliviers.
A son extrémité, se détache le belvédère. Il reste aujourd’hui un lieu d’observation de l’évolution du paysage environnant et des aménagements actuels. Une partie des vignes du domaine y sont visibles à l’Est.
D – Le parc botanique et paysager
Le parc botanique et paysager a été aménagé par la famille Boussairolles et enrichi par Charles de Saizieu. Aujourd’hui, Les propriétaires continuent de faire évoluer cet espace en y apportant de nouveaux éléments à découvrir. Un refuge écologique en pierres sèches, a ainsi été réalisé, accueillant hérissons, reptiles et insectes.
Le parc comporte aujourd’hui environ 35 espèces de palmiers et 44 variétés de rosiers. Y sont également plantés des arbres venus des quatre coins du monde, tel que l’oranger des Osages. Son nom vient de la tribu amérindienne des Osages. Ce peuple apparenté aux Sioux, se servait du latex laiteux contenu dans le fruit pour peindre les visages et teindre les vêtements de ses membres. Le fruit, qui se présente comme une « orange » granuleuse, n’est pas comestible.
E – L’orangerie et le massif de yuccas
L’orangerie a été bâtie en 1847 par Anne Marie Campan, épouse de Fulcrand de Boussairolles, afin d’abriter les agrumes et les végétaux craignant le gel.
Le bâtiment a fait l’objet d’une restauration en 2000, année marquant également l’aménagement des abords. A droite de l’orangerie, se trouve une plantation d’une collection de palmiers, mais aussi des cactus, des yuccas, et des agaves, donnant au parterre un aspect méditerranéen. Sur la gauche peut être observée une plante appelé « érythrine crête de coq » originaire d’Amérique du sud. A partir du printemps, le lieu accueille diverses manifestations.
F – L’Oasis Citadine
Le château de Flaugergues a inauguré en 2018 en partenariat avec l’association Oasis Citadine un nouvel espace : l’Oasis de Flaugergues. Urbaine et collaborative, cette ferme propose à ses membres de s’initier à la permaculture. Ils découvrent alors le plaisir de cultiver ses propres aliments en pleine ville, le tout en adoptant une démarche plus respectueuse de l’environnement. L’Oasis s’essaye également à la viticulture, en utilisant une parcelle de syrah mise à disposition par le Château.
G – Le jardin des 5 sens
Créé et aménagé en 1999, ce jardin a pour vocation l’expérience sensible. Le visiteur est invité à interagir avec les plantes. Quatre espaces sont délimités, dédiés à quatre des sens du corps humain : l’odorat, le goût, la vue et le toucher. L’ouïe est, quant à elle, illustrée par une sculpture représentant des oiseaux au centre du jardin.
Certaines variétés de plantes de ce jardin sont aujourd’hui utilisées par le restaurant Folia pour agrémenter les plats servis.
H – La bambousaie
La bambousaie de Flaugergues a été plantée en 1850 et restaurée en 1999 par Henri et Brigitte de Colbert.
Scientifiquement, le bambou n’est pas un arbre, mais une herbe géante, originaire d’Asie. Sa tige souterraine, le rhizome, porte les racines qui, en se développant, donne naissance à une tige aérienne appelée chaume. Il grandit de 10 à 80 cm par jour selon les espèces .
Les variétés présentes à Flaugergues se distinguent par la couleur de leur chaume : noir, vert, jaune strié ou panaché. Les bambous du jardins sont plantés sur une pente. Cela favorise le ruissellement de l’eau, idéal pour une plante dont les besoins en eau sont importants.
I – Le jardin d’inspiration japonaise
Ce nouveau jardin est l’exemple de l’une des philosophies de Flaugergues : « s’adapter aux changements ». L’espace encore habité par des bambous en 2020 a été grandement renouvelé lorsque les anciens bambous sont morts après leur floraison. La décision a été prise de réutiliser les espaces pour créer ce jardin d’inspiration japonaise. Dans ce lieu « en devenir » peuvent être observés selon les saisons : des tulipes, des bambous nains, un prunus serrulata amanogawa (une variété de cerisier) ou encore un érable du japon.